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Archive for the ‘Seekers of Change and the Election’ Category

With the stepping down of Seyed Mohammad Khatami as a presidential hopeful in the ‎upcoming presidential election in favor of the other two candidates affiliated with the ‎reformists, and the official announcement of Abdollah Nouri’s non-candidacy, a serious ‎question is now posed: what is the strategy of those seeking change in the upcoming ‎presidential election and future politics of Iran?‎

The seekers of change define reforms in terms of “structural reforms” and strengthening ‎civil society and social movements. They do not regard their presence on the political ‎scene from the point of view of “achieving” and “preserving” positions of power; rather, ‎they regard their presence in the power structure as a catalyzer to intensify and speed up ‎political, economic and social change. Now, they are facing a serious question about ‎their short-term tactic with respect to the upcoming presidential election.‎

It must be accepted that the main candidate supporting “structural change” at present was ‎Abdollah Nouri, followed by Seyyed Mohammad Khatami. Unfortunately, both men’s ‎candidacy has been ruled out.‎

During the past two weeks, all efforts by a faction within the reformist movement to ‎bring Abdollah Nouri into the scene following Khatami’s resignation from candidacy ‎failed. During meetings held to discuss this matter, not only were factions close to the ‎main reformist parties opposed to the addition of another candidate, but also supporters of ‎structural reforms were of the belief that participating in the election at this juncture and ‎under these conditions is not to the benefit of reformists and seekers of change. ‎Interestingly, a portion of those seeking change, who initially supported and encouraged ‎Abdollah Nouri’s candidacy, in the end argued that now is too late and impossible to set ‎the stage for Nouri’s arrival following Mir Hossein Mousavi’s late and surprising entry ‎into the race. In the end, it was concluded that politics is not just about elections. Rather, ‎one must have longer-term plans, and use the upcoming election to strengthen institutions ‎defending democracy and human rights and mobilize the defenders of structural reforms. ‎

On the other hand, efforts to increase participation in the election, or to increase the ‎chances of Mousavi or Karoubi for victory, are not confined to official endorsements of ‎this or that official or individual of a candidate seeking change. Now that the stage has ‎been set for the creation of popular task forces, such as the “Vote Protection Task Force,” ‎further efforts can be made to reduce voting violations, critique government policies and ‎aid the remaining reformist candidates – without having to expect all individuals to ‎support either one of the two remaining candidates, Mousavi and Karoubi. ‎

One significant achievement of the Khatami era was the recognition of the plurality of ‎thought and views as well as tolerance and diversity. Why must one allow short-term ‎tactics that may or may not be successful – such as which candidate’s campaign to support ‎‎- to influence more fundamental and long-term strategies?‎

Is it not the case that those who regarded their strategy and tactics as the most successful ‎and the best, and who did not listen to the most minor criticisms, were incapable of ‎victory in several of the most recent elections, including the eighth Majlis elections? ‎What guarantee is there that the strategies and tactics promoted by such people would not ‎result in renewed failure? Rather, it is much better for the reformists and seekers of ‎change, and even more moderate factions within the Principalist camp, to retain their ‎independence of thought and action in a calm environment, away from the pressure of ‎those who interpret politics simply as participating the election, in order to devise and ‎implement their strategies and tactics at the appropriate time.‎

What has brought the present world closer to freedom, democracy, progress and ‎development is this very respect for the vote and action of others. Is it wise or reasonable ‎for us Iranians to go a separate way and utilize a method unlike that experienced by ‎others in the world? ‎

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Pour la prochaine élection présidentielle pleine de promesses, M. Seyed Mohammad Khatami s’est désisté en faveur des deux autres candidats affiliés aux réformateurs ; Abdollah Nouri, a officiellement annoncé qu’il ne serait pas candidat ; une question grave se pose donc désormais: quelle est la stratégie de ceux qui recherchent le changement lors de la prochaine élection présidentielle et quel avenir politique en découlera pour l’Iran?

Les réformistes classent les changements en « réformes structurelles » et renforcement de la société civile et des mouvements sociaux. Ils ne considèrent pas leur présence sur la scène politique, comme la « réalisation »; ou de la « préservation » de leurs positions au sein du pouvoir ; ils considèrent plutôt leur présence au pouvoir comme un catalyseur servant à intensifier et accélérer les changements politiques, économiques et sociaux. Ils doivent maintenant s’interroger sur leur tactique à court terme en ce qui concerne  la prochaine élection présidentielle.

Dans l’état actuel des choses, il faut accepter que le principal candidat de soutien au « changement structurel » aurait du être Abdollah Nouri, suivi par Seyyed Mohammad Khatami. Malheureusement, la candidature de ces deux hommes a été écartée.

Au cours des deux dernières semaines, un courant du mouvement réformiste a déployé beaucoup d’efforts pour mettre Abdollah Nouri en avant, suite au désistement de Khatami, sans succès. Au cours de réunions tenues pour discuter de cette question, non seulement les courants proches des principaux partis réformistes se sont opposés à l’ajout d’un autre candidat, mais encore les partisans de réformes structurelles étaient convaincus que la participation à l’élection, à ce stade et dans ces conditions, n’était pas à l’avantage des réformistes et des demandeurs de changement. Fait intéressant, une partie de ceux qui cherchent le changement, qui avaient au départ, encouragé et soutenu la candidature d’Abdollah Nouri, ont, à la fin, fait valoir qu’il était désormais trop tard et impossible de préparer le terrain pour l’arrivée tardive et surprenante de Mir Hossein Mousavi dans la course. En fin de compte, on a conclu que la politique ne se limite pas aux élections. Au contraire, il faut avoir des plans à long terme, et utiliser la prochaine élection pour renforcer la défense de la démocratie et des droits de l’homme et pour mobiliser les défenseurs des réformes structurelles.

D’autre part, les efforts visant à accroître la participation à l’élection, ou à augmenter les chances de victoire de Mousavi ou de Karoubi, ne se limitent pas aux mentions officielles de tel ou tel officiel ou individu d’un candidat cherchant le changement. Maintenant que le terrain a été préparé pour la création de task forces populaires, comme la « Task Force de protection du vote », des efforts supplémentaires doivent être faits pour réduire les fraudes électorales, critiquer les politiques gouvernementales et aider les autres candidats réformateurs – sans s’attendre à ce que tous soutiennent l’un ou l’autre des deux candidats restants, Mousavi et Karoubi.

Une réalisation importante de l’ère Khatami a été la reconnaissance de la pluralité de pensée et d’opinion ainsi que la tolérance et la diversité. Pourquoi doit-on permettre à des tactiques à court terme, qui pourraient ne pas être un succès, – comme le choix du candidat dont la campagne doit être soutenue – d’influencer des stratégies plus fondamentales à long terme?

N’est-il pas vrai que ceux qui ont considéré leur stratégie et leurs tactiques comme les plus réussies et les meilleures, et qui n’ont pas été à l’écoute des critiques les plus mineures, ont été incapables de victoire dans plusieurs des plus récentes élections, y compris la huitième élection parlementaire? Quelle garantie existe-t-il que les stratégies et les tactiques encouragées par ces personnes n’aboutissent pas à un nouvel échec? Au contraire, il est beaucoup mieux pour les réformateurs et les demandeurs de changement, et même pour les plus modérés des courants Principalistes, de conserver leur indépendance de pensée et d’action dans un environnement calme, loin de la pression de ceux qui interprètent la politique uniquement comme la participation aux élections, leur permettant ainsi de concevoir et de mettre en œuvre leurs stratégies et tactiques en temps opportun.

Ce qui a rapproché le monde actuel de la liberté, de la démocratie, du progrès et du développement est ce même respect pour le vote et l’action des autres. Est-il prudent ou raisonnable pour nous, Iraniens, de prendre une autre voie et d’utiliser une méthode différente de celle mise en œuvre par d’autres dans le monde?


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